Au-delà des simples réjouissances collectives si nombreuses pendant l’époque médiévale, le Moyen Âge a su également mettre en place des fêtes qui participent de rituels d’inversion et s’inscrivent davantage dans le registre de la dérision, à l’image de la fête des Fous ou du temps du Carnaval.
Plutôt que de s’en tenir à quelques généralités, Vincent Challet s’appuie sur deux exemples précis pour illustrer son sujet, à savoir les fêtes organisées sous l’égide du consulat de Montpellier à l’occasion de la naissance du dauphin Charles en 1392 et la tentative de suppression de la fête des Innocents à Nîmes en 1394.
Deux célébrations qui témoignent d’une époque qui ne connaît pas encore de distinction nette entre culture populaire et culture savante et qui prennent à nos yeux une coloration très “rabelaisienne“.
En pratique
- À 16h – Capitole
- Entrée libre, sans réservation
- Par Vincent Challet, maître de conférences en histoire médiévale, responsable du master “Valorisation et médiation des patrimoines“ à l’université Montpellier Paul-Valéry